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* à ma façon...

15/09/05 1-Comment s'est passé la fin de campagne et quel bilan pour 2004/2005 ?
Pêcher sans conscience n'est que ruine des océans...
Voilà une saison qui restera dans les anales. Malheureusement pas en bien, 2004/2005, c'est tout faux. Alors que les pronostics étaient exeptionnels, la saison fut lamentabe et n'a pas comblé les attentes des professionnels
+30% en tonnage à relativiser puisque globalement il y a eu beaucoup plus de bateaux et plus longtemps sur zone. Donc individuellement rien de mieux
-30% en prix moyen, c'est donc individuellement une perte de chiffre d'affaires pour chaque armement.
Oui, le seul vrai et gros problème de la saison, c'est le prix. En criée prix plancher 2.35 € pendant 8 mois !

Alors mais que s'est-il passé ? La conjonction entre un marché peu favorable et le problème de la toxine ASP, le tout noyé dans une surabondance de coquille.
Le marché , la coquille n'a-t-elle plus la cote ? Mais si, le roi de coquillage, le coquillage des rois, a toujours une place de choix dans le coeur des gourmets. Mais pas sur les étales des poissoniers et autres GMS. Eplucher les csj c'est "non" dans les GMS et cela fait chi...les poissonniers, conclusion ils en font très peu en quantité et cartonne au niveau prix. Entre 8 et 12€ toute la saison, c'est scandaleux car dans le même temps elle est payée entre 2 et 2.35 au bateau.

Alors il va falloir réfléchir à commercer plus équitablement et faire en sorte que l'abondance profite à tous. On note aussi avec les 35H, un changement dans les habitudes de consommation et dans la façon dont les consommateurs gèrent leurs budget. Plus de w.e. c'est moins de petits plaisirs @home dont moins de csj consommées au foyer. Alors mangez les au resto !

L'abondance, combien au juste ? Ofimer nous indique environ 4000T en Manche Est. Ce sont les chiffres de criées qui ne représente même pas 40 % des apports.
Par rapport à une année normale, au moins le double de csj a été débarquée. Le problème est que comme tous les ans l'Administration est à la ramasse, les données statistiques n'ont pas été traitées, si bien que l'on ne sait pas depuis 2 ans ce que pêche les 2/3 de la flotille. Scandaleux , mais tout le monde s'en fout...
L'ouverture successive des zones fermées à cause de l'ASP, a créé redondence de situation de surabondance.Les quotas, non respectés comme et non controlés, comme toujours, furent très vite atteints tout le mois de décembre. Le marché a été totalement "flingué" par l'abondance et la black-scallop. En plus les opérateurs, plus que les consommateurs, ont été déstabilisés par l'ASP.
On peut aussi se poser légitimement la question sur l'impact des ventes de gré à gré, càd en dehors des criées, principalement sur Trouville, Caen et St Vaast. Les mareyeurs concernés achetent la coquille en direct au bateau au prix criée "moins les taxes", cad qu'ils payent au bateau environ 1.90 € ce qui leur permet d'arriver sur le marché avec une csj beaucoup chères que les acheteurs en criée. C'est une concurrence déloyale qui n'a d'autres effets que de tirer le marché à la baisse. Je ne préfère pas parler du prix payé pour les "sur-quotas". On a pu ainsi trouver à Rungis à Noël des cjs en billot à 1.50€. Il semble aussi que certains mareyeurs font pression sur les pecheurs avec le maquereau. Le marché estivale du maquereau est particulier, alors pas de coquille et "je ne te prends pas tes maquereaux cet été"...

L'ASP, quel impact ? une très sérieuse étude d'Ofimer nous apprend que l'impact auprès du consommateur final est pratiquement inexistant. Par contre il est plus difficile de mesurer les retombées sur la filière. Les GMS appliquant, un stupide principe de précaution, ont boudé le produit.
Non sans se retourner vers la noix d'Ecosse, des vrais bouffons, je vous dis...Comme s'ils ne savaient pas que toutes les csj écossaises sont touchées par l'ASP !
L'ASP a aussi révélé une absence totale de communication officielle sur ces problèmes que cela soit le CNP, l'Ofimer, les OP rien de rien. Le mot d'ordre de certains était "Moins on en parle, mieux on se porte". Ce qui nous a valu du n'importe quoi dans la presse écrite : "pénurie de coquille", "morts à cause de l'ASP".
Seule NFM a, dès le départ, pris le parti d'informer les pecheurs et les consommateurs, heureusement.
Car de la part du CNP, c'est toujours "wait and see", il parait qu'une agence de com nommée TOGETHER va nous dire comment faire.
Si c'est du même acabi que l'argumentaire pour préserver le chalutage des grands fonds, je crains le pire, mais vous le savez je suis mauvaise langue...;o))
En fin de saison la demi zone sud n°5 fut ré-ouverte, ce qui a redonné un peu à gratter pendant une semaine aux bateaux resté armés.

ASP toujours, après vous avoir fait vivre la crise au jour le jour, j'ai "levé le pied". Les récations et commentaires à chaud ne permettent aucun recul et sont donc souvent mal formulées et/ou mal interprétées. Je suis donc rentré comme le bernard dans ma coquille. Non sans en sortir, pour rejoindre la capitale et participer à d'édifiant débat.

2- Les prévisions d'Ifremer pour 2005/2006 : bonnes, voir tres bonnes ;o))
Et oui, on est toujours sur une saison exeptionnelle, dans le proche extérieur : -25% mais avec une biomasse de 7500T on est encore largement audessus de la moyenne habituelles à 5400T. Dans la Baie, c'est record historique ! Du jamais vu, une biomasse de csj de 2 ans de 15400T. Un bémol le recrutement pour 2006/2007 càd les csj de 1 an est faible. Comme le préconise Eric Foucher, il faut laisser des csj sur le fond. Créer en Baie de Seine une "véritable politique de reliquat", mais là aussi comme d'hab, tout le monde s'en fout. Pauvre pêcheur incapable d'imaginer qu'il pourrait grace à cette mine d'or gagner beaucoup mieux sa vie. A croire que nous sommes condannés à vivre dans la précarité.

3- Un point sur la toxine ASP : une toxine peut en cacher une autre
L'Ifremer a dans ses missions le suivi sanitaire des eaux littorales. Tout l'été, les analyses de l'eau et des coquillages ont donc été poursuivies. Le taux d'ASP n'a céssé de baisser depuis le mois de mai, pour devenir quasi inexistant en ce début d'automne. Ouf, mais...
Voilà que depuis la mi septembre on a un problème de DSP, le fameux dinophysis qui régulièrement joue les troubles fetes sur le littoral. Provoquant, au grand désaroi des bassiers, l'interdiction de rammassage des coquillages. Le DSP est donc présent dans les coquilles dans la zone littorale, mais l'avantage c'est que l'on connait mieux cette toxine et l'algue responsable. mais surtout elle s'élimine tres facilement en 3 semaines. L'algue ne supporte pas la fraicheur hivernale. C'est par la presse écrite que les pros ont appris la mauvaise nouvelle. L'Administration ayant jugé bon de faire l'embargo sur le problème jusqu'a la dernière minute. Jeudi 29/09 au Havre il a donc été décidé de fermer toute la Manche sous une ligne de Barfleur à Fécamp. Au Nord du parallèle 49°45 N, nous serons donc contraints de travailler, à 25 Mn. Espérons que cela sera passagé, car c'est loin et la mer y est souvent agitée.Les plus petits bateaux ne pourront pas y aller. Pour les autres un système de dérogation par rapport à la catégorie de navigation sera mis en place. Sur cette carte se trouve en traits colorés les endroits où nous travaillons habituelllement en début de saison, pas de chance tout est dans la zone fermée ;-((, voir ici

4- Stratégies d'Exploitation de la CSJ en Manche Est : où en est-on ?
Après un rendu bien intéréssant de cette étude, je m'étais imaginé que ce travail aurait peu servir de base à une réforme de la réfglementation de la peche à la CSJ. Et bien, c'est raté...pas de suite à l'étude, on n'y fait aucunement référence dans les débats que ce soit au Havre ou à Paris. Alors a-t-on dilapidé l'argent public? Je pose légitimement la question. Pour la petite histoire, du côté hauts normands, on aurait pas apprécié certaines conclusions notamment le nécessaire rapprochement des 2 démarches qualité...Est-ce suffisant pour bouder un document qui doit devenir fondateur d'une nouvelle façon d'aborder la ressource et le marché ?

5- La pêche affaiblie par le prix du GO : quel avenir ?
La crise du GO sappe le moral des marins, "on y croit plus". La charge à doubler allant jusqu'à représenter 1/3 de CA des hauturiers. L'Etat a mis en place 2 mesures fortes, la caisse de compensation dite FPAP et l'allègement de l'impot sur les revenus pour les marins maintenant considérés comme des travailleurs offshore, mais cela uniquement au dessus de 16 000 € de revenu, ce qui n'est malheureusement pas le cas de tous les matelots. Des mesures d'urgence ont été prises récemment : report de crédit, aides ponctuelles. Le congrès de la Coopération maritime a eu lieu du 14 au 16 septembre au Touquet. La filière pêche est donc dans une passe difficile, avec l'envolée du cours du gazole, les nombreuses sorties de flotte, le prix élevé de l'occasion, la fin des aides à la commercialisation, etc. C'est donc avec un message fort que sont invités à réfléchir les congréssistes "relancer, s'adapter, s'en sortir". "S'en sortir", c'est le leitmotiv de beaucoup de patrons. Peut-on faire toute une carrière avec comme seul but de "s'en sortir". Ce slogan m'a choqué, on y ajouterai facilement "coute que coute et après nous la fin du monde". JL de Feuardent, le secrétaire de la Confédération, explore toutes les pistes notamment celle des biocarburants. Je doute, évitons de donner trop de faux espoir à la profession. Il serait temps que les anciens qui sont toujours élus au postes clés et tiennent les renes, fassent leur méaculpa. Qu'avez vous laissé à vos enfants en terme de ressource et d'organisation ? Je répondrai bien facilement des bateaux d'occases trop chers...Beaucoup de ceux qui ont vu la baisse dramatique de la ressource continue à nier ce problème.
D'ailleurs qu'elle est encore le poids de la Confédération Maritime ? Si à l'image de son site, http://www.cmcm.org , elle est restée bloquée au Congrès de Séte en 1999, il faut signaler à ces messieurs que depuis la situation à empirer...;o))
La crise n'est plus conjoncturelle, elle est structurelle. Il faut donc éviter les effets d'annonce et réformer en profondeur. En France et ailleurs en Europe, certaines pêcheries touchent le fond, c'est maintenant ou jamais. Les bateaux seront amenés à être plus performants pour étaler les couts de fonctionnement sans cesse grandissants, c'est dans ce sens qu'il faut travailler. Une flotille certainement plus réduite, avec des modes de peche permettant de mieux cibler, travaillant des espèces de valeurs dans une ressource en bonne état. On l'a vu très clairement en ce début de saison de csj, des hauturiers qui armés à la coquille, pas forcement de gaiter de coeur, mais avec l'espoir de faire mieux qu'au poisson. attention que dans cette fuite éffreinée pour "s'en sortir' il n'entrainent d'autres pecheries.

6- CRPMBN : supprimons les quotas :
au Comité Régional des Peches en 2004, on s'était perdu dans le labyrinthe de l'Annexe 5. Cette année ce sont les locaux qui ont été cambriolés, plus d'ordinateur. On rit pas, c'est pas drole.
Au CRP, mon nouveau combat est de faire abondonner les quotas, tout du moins en Baie de Seine, sur le gisement classé, et limiter les débarques dans des ports où est mis en place un enregistrement des captures. J'ai pas dit criée ! Je vais finir par croire que ce sacro-saint quota, que chacuns s'évertuent à dépasser, est le fondement de la gestion de la ressource. Personne ne veut y toucher, sauf les HN et le Comité National à la suite d'un deal vaseux qui ont réussi à le faire augmenter. Ouvrons une paranthèse, l'histoire est édifiante. Nos amis HN voulait revenir à un maillage plus petits pour les sacs de grages. Le 92 mm est parait-il trop fragile... Le but du jeu est de "trier sur le fond et pas sur le pont". une mesure pour une peche durable en quelque sorte. Et ben non ça plaisait pas à certains. La Commission Nationale CSJ a donc proposé l'impensable : on garde le 92 mm mais on augmente le quota...C'est nul. Fermons la paranthèse.
Oui il faut mettre au bucher le quota, la gestion de l'effort de peche se fait par le temps de travail, pas par un prétendu civisme. La CSJ est d'aillueurs la seule espèce à bénéficier de ce traitement, il y a bien le bar de chalut avec les limites hebdomadaires de débarques, mais là aussi on peut s'arranger. Le problème du quotas c'est qu'il crée le surquota, le surplus sous payé qui flingue le marché au détriment de toute la flotille. Et puis une bonne fois pour toute on en finira avec ces équipages élastiques qui se font ou se défont au gré des apports, mettant bien souvent les armements en couteux sureffectif. On verra les bons pêcheurs, le patron retrouvera la place qui est la sienne. Allons un peu de courage. Après on s'attaquera au prix de retrait....

L'association tourne à plein régime. La communication sur les problèmes de toxines est venue s'immisser dans un planning déjà bien chargé. Un travail constructif est mené avec le Conseil Régional de Basse Normandie pour le développement d'une image de qualité des produits de la mer régionaux. la Normandie a dans son panier une palette incomparable, il faut le faire savoir haut et fort. Nous le ferons !


9/03/2005 Suite et fin du mouvement à Infomer
On va donc pouvoir retrouver le contenu intégral de notre seul journal dédié à ceux qui travaillent en mer...Ouf ! Ici : Le communiqué et l'accord

23/02/2005, les Révoltés du Marin :
Mouvement social dans la presse maritime, la direction réduit "la voile". En même temps, j'ai la nette impression qu'avec la nouvelle formule le marin devient beaucoup superficiel, qu'on y parle de plus en plus de voiles... et d'anecdotes dignes des brèves de quais. Lire ici les revendications de nos camarades journalistes que nous soutenons ouvertement !


Le dernier Marin était bien maigre, comme une plie du mois de mars. On comprend alors l'importance du travail des pigistes dans l'édition de cette hebdomadaire. La grève continue, aucun accord n'ayant été trouvé. D'ailleurs dans le journal rien sur ce mouvement social...Et même si le marin est loin d'etre le Canard Enchainé, un pays sans journalistes est un pays qui rapidement va devenir un pays sans liberté... Lire ici le communiqué des pigistes


.:: Chronique N°56 - 25/12/2004 ::..

La crise de la coquille nous offre un moment de répit, je parle de répit pour rester circonspect. Avec le peu de recul que l'on a sur la toxine et l'algue qui la véhicule, il faut prudence garder. Toujours est-il que tous les pêcheurs de Baie de Seine ont eu pour Noël un joli cadeau, l'ouverture totale du gisement classé.
Avec mes voeux 2004, je vous annonçais que la coquille serait mystique. Prémonition...?
Le mal qui la touche, invisible et inodore, a au mois le mérite de ne lui causer aucun dommage. Il en va autrement de la pêche et des pecheurs qui se posent beaucoup de questions qui restent souvent sans réponse.
Quand à vous consommateurs, profitez-en pour en faire une cure ;-)), elles sont belles, charnues et pas chères !
Comme toute crise, celle-ci fait apparaitre de nouveaux problèmes, des tensions, de nouvelles têtes. L'année prochaine, on aura le rendu de la grande étude en cours sur une stratégie d'exploitation de la coquille en Manche Est.
En 2005 la coquille sera politique !


..:: Chronique N°55 - 24/11/2004 ::..

Après ce vendredi noir du 6/11 où la Préfecture nous a annoncé la fermeture de la pêche à la coquille en Manche Est. On s'était dit que c'était l'affaire d'une semaine et qu'après on n'en parlerai plus. La pêche allait réouvrir très vite. Le mercredi suivant le 10/11 ce fut le coup de massue, on a pas compris et rien vu venir. Le 17/11 c'est une profession complètement désemparée qu'on a vu dans les médias. "Qu'est-ce qu'on va devenir avec cette saloperie", toute la filière, tous les pêcheurs, les mareyeurs, tous les élus, les collectivités prenaient conscience de la gravité de la situation. La pêche côtière bas normande sans coquille, pas possible ! Aujourd'hui mercredi 24/11, le probleme semble se résoudre. Il y a aura des enseignements à tirer de cette crise. le débrifing ce sera plus tard. L'heure est au soulagement.
Mais rien n'est gagné, la nature peut encore nous réserver des surprises...
29/11/2004 : la baie de Seine vient d'ouvrir et les pêcheurs reprennent espoir. Personne ne peut imaginer le désarroi de la profession suite à l'annonce de ces problèmes.
Lire ici...


..:: Chronique N°54 - 11/2004 ::..

Quelle est la politique française en ce qui concerne la pêche, plus précisément la pêche côtière ? Quelle politique pour l'activité coquille ? Je m'interroge beaucoup sur ces sujets surtout depuis que je participe à la commission nationale Coquillage et Pêche à Pied du Comité National des Pêches Maritimes et Elevages Marins.
J'entends trop souvent parler de pêche estivale à la csj, de noix d'importation qui inondent le marché au détriment de la csj française..."J'ai peur à nos coquilles".

Malheureusement l'actualité a coupé court à toutes ces réflexions, la pêche à la coquille Saint Jacques vient d'etre interdite sur notre principal gisement en Manche Est en raison d'une toxine.
Copié-collé de l'info suite au communiqué de presse de la Préfecture du Calvados :

CAEN, vendredi 5 novembre 2004, 22h23
Interdiction de la pêche et de la commercialisation de la coquille Saint-Jacques normande
ROUEN (AP) - "Par mesure de précaution, il est interdit jusqu'à nouvel ordre de pêcher des coquilles Saint-Jacques entre La Hague (Manche) et Etretat (Seine-Maritime) et de commercialiser ces fruits de mer, annoncent vendredi soir dans un communiqué commun des préfectures de la Manche, du Calvados et de Seine-Maritime.
Un dépassement de la norme d'une toxine dénommée "acide domoïque" a été détectée vendredi par les services de l'IFREMER (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) qui surveillent quotidiennement la qualité sanitaire des coquilles Saint-Jacques.
Ce dépassement est dû à la présence d'une algue microscopique, la "Pseudo-nitzschia", dans les eaux de la Manche.
Par précaution, les consommateurs de coquilles Saint-Jacques sont invités à éliminer la glande digestive connue sous le nom de "poche noire", et de ne consommer que le corail et la noix.
Le communiqué précise également que la toxine qui provoque des troubles digestifs n'est détruite ni par la cuisson ni par la congélation."

Je vais, bien sur, essayer de vous tenir informer de la façon la plus clair possible sur une page spéciale. L'interdiction, en ce début de week-end, a fait l'effet d'une bombe sur les quais. Personne ne mesure encore l'importance du problème et ces conséquences socio-économiques. La page ici...


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